James Léa Siliki | Why I Love FM
Nous avons eu l'opportunité de discuter avec James Léa Siliki, le jeune milieu de terrain français du Stade Rennais FC. Il nous parle de son affection pour le jeu et des petits défis qu'il s'y impose avec ses coéquipiers.
Quelles sont vos priorités lorsque vous sélectionnez une équipe ?
Étant un joueur régulier, je mets un point d’honneur à me fixer des petits objectifs. Ça peut être un objectif personnel, comme commencer dans une division vraiment inférieure et la faire monter au plus haut niveau avec, si possible, un joueur de l’effectif qui épouse le même parcours. Il y a aussi des défis collectifs, comme j’ai fait avec Kingsley Coman il y a quelques années : on prend une petite équipe du même championnat, en l’occurrence, c’était Sochaux, et le premier qui arrive en Ligue des Champions a gagné. Plus récemment, j’ai fait le même type de défi avec un ami et mon cousin, on partait de National et le premier à aller en C1 avait gagné. Puis dans la foulée, on vit notre vit de coach comme on l’entend.
Quelle est la première chose que vous faites quand vous commencez une partie ?
Pour moi, le moment crucial, c’est l’analyse de l’effectif. Avec ce coup d’œil général, tu peux commencer à faire de la mise en place tactique, trouver le dispositif qui convient le mieux aux forces que tu as et à ce que tu as envie de mettre en place. Enfin, tu peux préparer ton mercato.
Quelle est votre façon d’appréhender les transferts ?
Alors là, c’est vraiment chacun son plaisir. Personnellement, vu que je suis un homme d’épopées, de belles aventures, je n’ai quasiment pas de budget. Je m’en remets donc aux prêts, aux joueurs en fin de contrat et à mon flair légendaire.
Que cherchez-vous chez un joueur ?
C’est le projet qui choisit le joueur en quelques sortes. Dans les divisions inférieures, il faut vraiment privilégier les joueurs qui apportent une plus-value à l’effectif, ne pas gâcher. Sinon, pour me faire plaisir mais aussi pour l’efficacité, je privilégie les jeunes talents.
Quel est votre type de joueur préféré ?
J’ai toujours eu un faible pour les jeunes finisseurs. Ce que l’on peut hisser au rang de superstars alors qu’ils étaient méconnus. On se sent archi fier à la fin !
Votre plus bel exploit en tant qu’entraîneur ?
Une saison incroyable avec la meilleure équipe : le Stade Rennais. Cette année-là, on avait fait demi-finale de Ligue des Champions, 2ème de Ligue 1 et une victoire en Coupe de la Ligue. Propre.
Votre meilleure partie ?
Franchement, la majorité de mes parties sont folles, d’autant plus qu’elles sont pimentées par le fait qu’en général, j’ai la possibilité de les comparer avec des potes. Ça pimente le truc : je conseille fortement. Cette année par exemple, j’ai eu l’US Concarneau et en parallèle, Faitout Maouassa avait Birmingham, on a bien rigolé, surtout que dans la foulée, Flavien Tait nous a rejoint avec un autre projet.
Votre meilleure recrue ?
Ça parlera au plus grand nombre : Douglas Costa quand il était encore au Shakhtar. Quel joueur…
Un jeune joueur très prometteur ?
Je dirais Amine Gouiri ou Phil Foden. Les deux, après quelques années, c’est une folie.
Qu’est-ce qui vous fait apprécier Football Manager ?
Je suis tombé dedans il y a quelques années déjà. Comme souvent, c’est à cause de mes frères ! Depuis, je trouve que le jeu ne cesse d’évoluer et il permet d’approfondir encore plus les connaissances footballistiques et les joueurs. Et ceux qui me connaissent savent à quel point c’est quelque chose qui me passionne aussi dans la vraie vie.